Un enfant est né.
Il ne savait pas où se placer.
Des croyants lui disaient que la raison résidait dans l'éprouvement de la réalité, dans sa souf la plus puissante et la plus instantanée.
Ils voulaient bien le croire lui qui n'avait rien vu de la vie entouré de tous ses morts-vivants qui jouaient les rires et des champs de son royaume : éternel car hors du temps, des gens ayant voué leur vie à ne pas en avoir en se prétendant du bien, en retirant ainsi à leur roi la possibilité d'en avoir une.
Et pourtant ces douleurs vives d'intensité, n'étaient que douleurs mortes dans le temps, mortifications, fortes seulement par l'application de l'auteur-victime sur soi-meme : d'un martyr artificiel, replié sur soi-même, inefficace : un simple schizophrène suicidaire.
Alors il se dit qu'il fallait forcément coupler souf et monde pour le comprendre.
Qu'il fallait subir des épreuves pour que le monde ne fasse qu'un avec soi, pour le comprendre, comprendre que faire de sa vie, la vie.
Il avait donc réunit croyance, empirisme et raison.
Et ainsi la trivalence, l'univers et la sainte trinité.