Certes, cette interprétation là n'est pas une baroquerie. L'orchestre se fait beethovénien mâtiné de Wagner, les tempi sont mahleriens et la dramatisation de cette messe des morts doit plus au tragique romantique qu'à la sobriété de l'écriture classique.
Mais c'est d'un souffle assez inégalé pour une interprétation de cette facture. J'en garde souvenir d'une grande respiration tragique, dans une veine déjà opératique, de l'entrelacs des délices d'un Benedictus et d'un des plus poignants Lacymosa. Des voix, on ne dira rien - il faudrait que je me réécoute cette galette. mais assurément, l'une des versions de référence.
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