Amoureux du roman, ez votre chemin !
Avant de commencer dans la critique même de la série Under the Dome, il faut que je e par la phase du "je raconte ma vie". Rassurez-vous, je serais rapide.
L’univers de Stephen King, je ne le connais qu’à travers ses diverses adaptations (j’ai découvert Misery et Shining à la TV). Under the Dome ne fait pas exception à la règle. Comme beaucoup, j’ai été attirée par le buzz croissant autour de la série évènement de l’été 2013. J’ai rapidement enchaîné les épisodes. Pas la série du siècle, mais assez sympa malgré tout. L’intrigue globale me plaît.
Voilà. J’ai eu envie de découvrir le matériau de base, comme toujours quand une adaptation me plaît bien.
Le résultat ? Incroyable.
Comment peut-on parler d’adaptation lorsque rien n’est respecté ? En fait, les scénaristes de la série ont dû penser à peu près ça : "Mouaaaiiiis... un dôme invisible c’est marrant mais le reste c’est à jeter." Tellement de choses ont été changées dans la série de CBS que je ne sais pas par où commencer.
Donc pêle-mêle on a : Big Jim grand ami de Rose (ah bon ?), Junior vachement sympa en fait (oooh ben ça va alors, pas si dangereux d’être coincé sous le dôme finalement), Nori change de parents (il faut un quota d’homosexuels à la télévision aujourd’hui vous savez), Joe devient le petit frère d’Angie qui elle pète la forme (il faut une jeune fille canon, c’est tout), Dodee devient la meilleure amie de Phil (qui va très bien lui aussi), Linda obtient une promotion, Julia devient trentenaire veuve éplorée (vous la sentez venir l’histoire avec Barbie ?). Le héros Barbie devient un inconnu, alors que dans le roman (génial en ant) il est depuis quelques temps cuisinier dans le resto de Rose.
Je ne m’attarderais pas trop sur les personnages essentiels qui disparaissent sans aucune raison (Rusty le médecin, Randolph le nouveau chef de la police ou Romeo Burpee ne sont que des exemples), tout ça pour rajouter des protagonistes têtes à claques, comme la blondasse Maxime.
Les intrigues du show TV sont simplistes et réductrices face à la richesse du roman : un épisode = un problème.
Vous l’avez compris je crois : mort à la série, gloire au livre de Stephen King ! Ne comptez pas sur moi pour la saison 2 de cette chose plagiant le roman.