Malgré le traditionnel 1e épisode qui nous montre nos héroïnes comme des créatures qui n’existent que par leur capacité à être des objets sexuels ( sérieusement comment scénaristes et actrices peuvent-ils se prêter à ces poncifs…) ça commençait bien, à la « nine perfect strangers » : une femme charismatique, et mystérieuse, des personnages avec des fêlures et des secrets et une flopée de personnels de maison comme un chœur antique ( et 3 poupées ridicules dont on se serait é) le tout dans un cadre superbe, luxueux et raffiné.
La série pouvait alors prendre un tour comique, policier, dramatique, horrifique peut-être ?
Et bien, non.
Aucun arc narratif n’a visiblement retenu l’attention des scénaristes : la série va sans queue ni tête, le dénouement final est à l’avenant.
Qu’est ce qu’on a bien pu vouloir nous raconter, une fable cynique ? Une histoire dans laquelle rien n’est grave et tout se vaut ? Un mini soap opéra oú tout tourne autour du « grand manitou » qui fait et défait les prêtresses de la sauvegarde des oiseaux ?
Quoi qu’il en soit c’est sans intérêt.
Casting, décors et costumes ne suffisent pas à faire une bonne histoire.