Certains rôles que des acteurs endossent les figent pour l'éternité dans le personnage, certains dont Luke Sykewalker (Mark Hamill) ou Zorro (Guy Williams), etc. s'en sont pas remis.
Liev Schreiber (à vos souhaits) incarne pour toujours Ray Donovan, frère malheureux mais impliqué, d'une fratrie de grands losers et fils d'un père paumé incarné par le grand Jon Voight. Juste le casting, ça commence à moins rigoler.
Il faut une bonne saison pour piger son véritable boulot, régler les problèmes des riches. Une prostitué en overdose dans votre baignoire et hop, plus de soucis. Pas de questionnaire, pas de retour client, pas de carte de fidélité à composter, rien. Aucun paperasse.
La série installe une vraie atmosphère, ce qui s'avère un gage de qualité pour une histoire noire, bien avant l'intrigue. Les personnages annexes restent fouillés, avec leur propre arc (bien que les enfants font offices d'intrigues secondaires, voire tertiaires...).
Los Angeles devient, avec Hollywood en fond, un autre personnage.
Tout roule.
Reste cependant, des grandes facilitées de scénario pour la résolution d’intrigues (sortir de prison devient récurent), un grand acharnement des frérots à se complaire dans la caca, voire de la provoquer, pareil pour le père. Sans doute trop.
Cela fait pas de Ray Donovan une mauvaise série, juste une bonne moyenne, mais surtout encore une fois, des saisons de trop malgré des grandes fulgurances dans les derniers épisodes avec l'arc de sa femme.
J'attends encore les papiers d'adoption de Ray pour me lancer dans les vraies conneries...