Critique de Nobles Paysans par Sunread26
Chronique complète (S1)
Par
le 23 nov. 2023
Voir la série
Comme tout amateur d'anime japonaise le sait déjà : si tu crois qu'un sujet ou une activité n'a pas déjà été traité(e) par un manga, c'est juste que tu ne le connais pas !
Dans Nobles paysans – et comme son nom l'indique – c'est le quotidien des agriculteurs nippons qui est mis en avant. La série animée est toute fraîche, puisqu'elle date de 2023, mais le manga dont elle est tirée a déjà presque vingt ans.
On est en droit de supposer qu'une telle attente est le résultat d'un long questionnement sur la pertinence d'une telle adaptation : c'est vrai que le sujet n'est pas forcément porteur et surtout, le récit, constitué d'une multitude d'anecdotes de jeunesse paysanne de la part de son autrice, Hiromu Harakawa, n'était pas forcément le plus adapté à ce genre de transposition. Seulement voilà, force est de constater qu'au bout du compte, le studio Pie in the Sky a su trouver le bon mot d'ordre à adopter : faire court.
Parce qu'en effet, Nobles paysans s'est risquée au format shortcom – à savoir des pastilles de seulement quelques minutes – et ça lui sied parfaitement.
C'est parfait au regard du caractère anecdotique du récit. C'est parfait aussi au regard du ton joliment foufou que la série a décidé d'adopter pour dynamiser et rendre pois sexy sa démarche. C'est parfait pour se constituer en tant que petite pastille guillerette qui se mange sans faim.
Seulement voilà, comme quoi il faut savoir s'en tenir à ses préceptes jusqu'au bout puisqu'à mes yeux, la formule de Nobles paysans a su tenir une saison, mais pas deux.
À se demander d'ailleurs si on avait initialement pensé à aller au-delà de la première saison car il y a quand même un petit fossé qualitatif qui se fait sentir sitôt e t-on à la seconde itération. On se perd parfois dans des épisodes descriptifs qu'on s'efforce de faire er à grands coups de cris et d'agitation impromptus ; on reprend des sujets de la saison 1 qu'on essaye d'exploiter à nouveau mais avec moins de succès (comme c'est le cas avec le personnage du père) ; et même si tout n'est pas à jeter – l'épisode sur la grand-mère et sur la combinaison déchirée m'ont bien fait marrer (les connaisseurs comprendront) – je trouve qu'on ne retrouve clairement pas la fraîcheur du départ.
Presque comme un symbole annonciateur : alors que le générique de fin de la première saison était plutôt amusant et mignon, le second est bêtement énervé et gave vite, comme si on avait voulu trop en faire et trop en mettre.
Mais bon, l'un dans l'autre, ne lui jetons pas trop la pierre à ce Nobles paysans. De par son format shortcom, il e vite et sait se faire pardonner ses moments de moins bien, assurant sa mission de petite pastille rafraichissante. On regarde tant que ça plaît. On arrête dès que ça gave. D'ailleurs, si une troisième saison venait à sortir (elle est d'ailleurs annoncée en fin de saison 2), je pense que je m'y risquerais malgré tout, au regard du peu de coût que représente un visionnage. Donc tenez-vous le pour dit. Si l'occasion se présente, Nobles paysans, c'est court donc ça se prend. ;-)
Créée
le 28 avr. 2025
Modifiée
le 28 avr. 2025
Critique lue 34 fois
1 j'aime
Chronique complète (S1)
Par
le 23 nov. 2023
Il y a quelques semaines de cela je revoyais « Inception » et j’écrivais ceci : « A bien tout prendre, pour moi, il n’y a qu’un seul vrai problème à cet « Inception » (mais de taille) : c’est la...
le 27 août 2020
238 j'aime
80
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
208 j'aime
13
Avatar premier du nom c'était il y a treize ans et c'était... able. On nous l'avait vendu comme l'événement cinématographique, la révolution technique, la renaissance du cinéma en 3D relief, mais...
le 14 déc. 2022
163 j'aime
122