"Mad Men" vient de se terminer.
Qu'elle est intelligente, cette série ! A part la première saison, qui posait les bases de manière factuelle et peut-être un peu stéréotypée (faudra que je la revoie), que de richesse dans les dialogues, dans les significations qu'ils peuvent avoir, dans les motivations des personnages, la volonté avec laquelle ils veulent s'afficher les uns par rapport aux autres, sans avoir besoin d'en faire trop dans le trashouille, et en gardant toujours une grande comion pour eux, pour leurs dilemmes !
Nous sommes des "Mad Men". Nous vivons dans un monde de symboles vides, qui n'ont de valeur que par l'affection que nous leur portons, ce qui ne veut pas dire que ce soit l'absence d'affection ou toute autre forme d'ascèse qu'il nous faille rechercher. Cela veut juste dire que notre société de consommation nous condamne à nous laisser insatisfaits. Et à renchérir. Rendant les autres à leur tour plus insatisfaits.
Et bien sûr, je pourrais chercher à détailler, en long, en large et en travers. Mais le format ne s'y prête pas. Ce n'est pas d'un modeste article de Senscritique que cette série a besoin pour qu'on lui rende le tribut qui lui revient. C'est d'un livre. Voire plusieurs.