Si Falcon et le Soldat de l’hiver était un eport, ce serait plein de tampons inutiles, légèrement déchiré sur les bords, et glissé dans une sacoche militaire pleine de regrets et de punchlines viriles.
Le pitch ? Sam Wilson (Falcon) et Bucky Barnes (le Soldat de l’hiver au regard de husky PTSD) partent à l’aventure post-Endgame pour gérer le bordel laissé par Steve Rogers. Entre deux blagues gênantes, ils affrontent des super-soldats idéalistes, un gouvernement bancal et un Capitaine America de remplacement à la mâchoire douteuse.
La série, c’est clairement :
– Un buddy movie sans buddy vraiment,
– Une réflexion sur l’héritage du bouclier (spoiler : il est lourd),
– Et des bastons dans des entrepôts sponsorisés par les assurances Marvel.
Il y a de vraies tentatives de cre :
– Le racisme systémique ? Check.
– Le traumatisme post-guerre ? Re-check.
– Le prix de l’héroïsme ? Triple check.
Mais ça oscille entre discours puissants et scènes d’action dignes d’un tuto drone DJI, avec des méchants un peu flous et un message qui a parfois du mal à er la douane de la subtilité.
Sam est cool, mais son arc est si prévisible qu’on pourrait l’écrire sur un frisbee. Bucky, lui, est censé aller mieux, mais e son temps à bouder ou cogner, donc pas sûr.
Et au milieu ? Zemo qui pique la série à lui tout seul en dansant deux secondes en boîte.
Visuellement, ça claque — c’est du Marvel. Mais émotionnellement ? Ça tape parfois à côté, comme un bouclier mal lancé sur des enjeux trop sérieux pour un duo qui e encore pour des colocataires forcés.
Au final, Falcon et le Soldat de l’hiver, c’est un patch narratif sur un univers post-Avengers, bourré d’ambitions sociales, d’explosions internationales et de scènes de thérapie gênantes.
Pas inintéressant, mais pas vraiment ionnant non plus. Une mini-série qui essaie d’être grande, mais qui finit surtout... moyenne.