C’est donc là-dessus que le grand Akira Toriyama nous quitte… C’est quand même sacrément frustrant de voir un tel artiste nous quitter sur une œuvre aussi médiocre. Certes, cela faisait quelques années que la licence Dragon Ball n’apportait plus grand-chose de neuf et que l’ombre de celle-ci collait à la peau de l’auteur (qui a pourtant tenté de proposer de nouvelles œuvres, qui même réussies ne parvenaient pas à amoindrir l’aura du mastodonte culte). Depuis le retour de la licence avec Super en 2015, on ne peut pas dire que la foule soit très emballée, et c’est entièrement compréhensible. Les choix scénaristiques sont souvent douteux et au final on ressent surtout ce besoin d’épuiser le filon même quand il n’y a plus rien à y trouver… Et c’est également le cas de ce Dragon Ball Daima, qui contient certes quelques qualités mais qui se trouve être au final assez anecdotique.
La première chose qui frappe lorsqu’on pense aux points forts de cette série animée, c’est son animation. J’ai trouvé ça assez fluide et propre, bien plus convaincant que Dragon Ball Super. Ensuite, la musique est également très cool. Les mélodies collent bien à l’ambiance un peu plus légère du récit.
Par contre, là où ça ne e pas trop, c’est dans l’histoire proposée par Dragon Ball Daima. Le scénario est assez mal foutu. D’un côté, c’est cool d’exploiter un peu plus le lore de la saga (le monde des démons, les origines de Kaio Shin, …). Mais d’un autre côté, les enchainements dans les épisodes font preuve d’une grande paresse. C’est ennuyant, et on se dit que finalement, toute l’histoire aurait pu être racontée en 5 épisodes si les héros avaient fait des choix plus logiques lors de leur périple. Pourtant, les 10 premiers épisodes étaient sympathiques et me rappelaient un peu les débuts de Dragon Ball, à savoir une quête d’aventure avec son lot de scènes rigolotes. Mais é ces 10 épisodes introductifs, on se retrouve très vite dans les travers de la franchise, à savoir des nouvelles transformations qui ne ressemblent plus à rien et une course à la puissance qui n’a plus aucun intérêt… De ce fait, les derniers épisodes tiennent plus du calvaire que du divertissement, ce qui rend cette série fort inégale. Elle a quelques bonnes idées, mais elles sont noyées parmi un flot d’idées moisies…
Au final, ça m’a surtout donné envie de me replonger pour la énième fois dans une lecture complète du manga original. Et finalement, même si ce Dragon Ball Daima est malheureusement le chant du cygne de son créateur, on finira par garder en mémoire les choses marquantes qu’il nous a offertes durant toutes ces années.