Heureusement je ne suis pas une critique célèbre ! Le réalisateur et le scénariste ne se suicicderont pas si je dis que cette série, qui se veut une réflexion sur le rapport entre cinéma et la vie, est plus que médiocre .....
Le pitch aurait pu être interessant , même si limité , mais c'est lent , que c'est lent ...et puis ces séquences courtes dans lesquelles le protagonistes ne savent en fait que s'agresser verbalement pour dissimuler leurs sentiments , c'est assez superficiel confirmant ainsi ce que dit l'un des personnages "les gens ne savent plus communiquer "
Autant je peux comprendre que le rôle féminin principal soit en colère après la disparition, pendant 5 ans, ( entre nous il aurait quand même pu er un appel pour expliquer la situation ..mais trop peur que l'on ait pitié de lui je suppose ) de celui à qui elle avait commencé à ouvrir son coeur , autant je n'arrive pas à comprendre la relation entre les personnages secondaires ( le musicien et la scénariste ) , pour quelle raisons a-t-elle rompu lors du 7eme anniversaire de leur vie commune ? un mystère ...
Sous couvert de féminisme, ces séries mettent en scène des femmes capricieuses , puériles qui ne savent pas ce qu'elles veulent ou tout au moins qui sont incapables de l'exprimer clairement à leur partenaire afin de trouver une solution ensemble .
Souvent les séries coréennes me rappelent cet ouvrage déjà fort ancien de Paul Watzlawic" , un des grands théoriciens de la communication de l'école de Paolo Alto : Faites vous-même votre malheur ( The Situation Is Hopeless but Not Serious: The Pursuit of Unhappiness ) et celle-ci particulièrement .
J'ai tenu les dix épisodes , car j'espère à chaque fois , que cela va s'améliorer, et parce que je ne mets une note qu'en ayant regardé l'intégralité de la série, mais ce fût sans aucun plaisir.
PS : si vous voulez voir un bon film sur la vie et le cinema , regardez donc " La rose pourpre du Caire " de Woody Allen , même si ce réalisateur n'est plus tendance