Norman fait un caméo
"Psychose", le célèbre film de Sir Hitchcock (mon préféré, il faut bien le dire) a finalement trouvé son adaptation sérielle au nom de "Bates Motel". Un format télévisé qui propose à son...
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le 11 déc. 2013
22 j'aime
2
Les avis sont mitigés à propos de cette série qui a décidé d'expliquer comment Norman Bates, le meurtrier de Psychose, est devenu ce qu'il est. Pretty good idea, n'est-ce pas ? Avec un casting au top, un univers (celui d'Hitchcock) pour le moins angoissant et un scénario bien rempli, la série se fraie un chemin parmi les meilleures séries horrifiques/psychologiques de ces dernières années.
La première saison nous emballe, elle est progressive et juste, assez mystérieuse pour que l'on en veuille encore, bien que quelques éléments choquent du fait de leur apparition soudaine et inappropriée. J'ai tout de suite considéré cette saison 1 comme une introduction qui peut mieux faire mais qui est nécessaire pour voir la suite et comprendre. Certains ont été refroidit par le mélange de décors et d'ambiance entre les fifties et les années 2010, mais j'avoue qu'hormis le selfy énervant de Bradley avec Norman dans la décapotable, j'ai pas été gênée et j'ai pensé que ça donnait quelque chose d'assez original à voir. En parlant de Bradley, c'est le personnage que j'aime sûrement le moins parce qu'il sonne faux tout le long de la série... faut dire que l'actrice est loin d'être transcendante. Mais l'intrigue entre Norman et elle est un plus qui nous rapproche encore de Psychose : Norman à un sérieux problème avec les femmes et notamment avec sa mère. Voilà ce que dit la première saison. Par ailleurs l'idée permettant d'amener le fait que Norman pratique la taxidermie est carrément bien ficelée, si l'on oubli que l'adolescent trouve un chien errant de manière totalement illogique... Mais bon, on va pas trop chipoter. Après tout Dylan aussi arrive comme un cheveux sur la soupe.
Freddie Highmore (Charlie et la chocolaterie, Arthur et les Minimoys) est un choix judicieux qui s'avère parfait pour le rôle de Norman Bates. D'abord on peut parfois retrouver des ressemblances entre lui et Anthony Perkins (Psychose), notamment dans sa façon de jouer. En plus de cela il a un visage d'ange qui nous charme et nous rend naïf... et ce visage il sait le déformer et en faire une vraie face de psychopathe terrifiant. Bravo à lui ! Quant à Max Thieriot (La Maison au bout de la rue), il est bon également dans le rôle du frère délaissé, un ours mal léché qui devient un personnage incontournable. C'est une invention et pourtant il tient très bien la route. Enfin, Nestor Carbonell (Lost, les disparus, The Dark Night) a un charisme très intéressant qui fait de son personnage un vrai mystère.
Après qu'on soit devenu compatissant avec le pauvre Norman à la vie merdique, la deuxième saison injecte le doute dans notre petit cerveau : doit-on plaindre Norman ? Après tout il à l'air assez... crazy. C'est là que l'on se rend compte du rôle primordial que joue Norma, parfaitement interprété par Vera Farmiga (Les Infiltrés, Conjuring) dans toute sa complexité. Alors qu'on croyait avoir tout vu de la relation Norma/Norman, on en prend encore plein la tronche quand le petit Norman devient la proie de quelques black out (absence/trou de mémoire). Cette deuxième partie de la série n'enlève pas cette exaspérante impression que l'on a de White Pine Bay qui nous apparait comme la ville du crime par excellence, mais elle nous fait littéralement pénétrer dans la vie des Bates et fait de nous des voyeurs et des confidents d'affreux événements.
C'est dans cette même lignée que les saisons 3 et 4 se lancent, et celles-ci sont pour moi les deux meilleures de la série. Finalement on penche petit à petit du côté de Norma pour qui on a toujours plus d'affection malgré ces coups de gueules et ses mensonges a répétition. J'en suis venue à me demander, qui de Norman ou de Norma have the most shity life ? Après réflexion j'en ai conclu que c'était Norma...
Voilà pourquoi la fin de la saison 4 m'a profondément émue en mon fort intérieur.
Après cette saison 4 la qualité de la série chute un peu. Je trouve les épisodes répétitifs et plutôt longs car ils ne font pas vraiment avancer l'histoire. La descente aux enfers de Norman n'en est que plus tragique... Néanmoins j'avoue que la saison 5 m'a blasé, même si je comprend que les créateurs ont voulu nous mener jusqu'à ce que l'on connaissait déjà, l'histoire de Psychose. Et là, on ne sait pas pourquoi, Rihanna débarque... Je suis désolée mais je n'ai pas aimé son jeu, je l'ai trouvé fausse, débutante quoi. J'ai bien aimé en revanche retrouver le scénario de Psychose malgré les changements. La fin est plutôt prévisible mais elle soulage.
Je conseille cette série sans aucun doute, et selon moi elle ne détruit en aucun cas le chef-d'oeuvre de Hitchcock, et elle permet aux fans plein d'imagination de mettre au clair le pourquoi du comment.
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Créée
le 27 juil. 2017
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"Psychose", le célèbre film de Sir Hitchcock (mon préféré, il faut bien le dire) a finalement trouvé son adaptation sérielle au nom de "Bates Motel". Un format télévisé qui propose à son...
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le 11 déc. 2013
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2
"Bates hotel" retrace la jeunesse de Norman Bates le gros méchant (atteint d'un dédoublement de la personnalité.) du livre "Psychose" écrit par Robert Bloch sorti en 1959, puis sorti en film par...
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le 23 mars 2013
22 j'aime
11
J'ai bien attendu de finir la saison 4 avant de rédiger un avis. Je voulais ne pas juger trop vite, avoir le recul nécessaire; et je ne regrette pas! Que dire de cette série si ce n'est qu'elle a...
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le 24 mai 2016
16 j'aime
Bon y a t-il 13 cassettes ou 13 faces ? C’est petit mais c’est une des incohérences dont est blindée cette saison 1. Il y a 13 faces pour 12 personnes dénoncées et 13 comportements rapportés...
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le 2 mai 2017
9 j'aime
23
J'ai toujours adoré ce film et toute la saga qu'il a entraîné. Pour confirmer cette appréciation, je l'ai regardé à nouveau 14 ans après sa sortie dans le salles obscures et je ne dirais qu'une seule...
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le 9 août 2016
7 j'aime
Mixer un thriller psychologique complexe à une intrigue de science fiction, franchement je trouvais que le pari n'était pas gagné d'avance ! Pourtant Trier l'a, en apparence, plutôt réussi. Dès la...
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le 24 nov. 2017
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