Cette reprise est tellement meilleure que l'original des Stones et de Mick Taylor que c'est devenu presque un nouveau morceau. Il y a tous les ingrédients du joueur inspiré, et Alvin Youngblood Hard donne un exemple que l'interprète peut devenir plus fort que l'inventeur, avec du cœur, de la virtuosité, de la clarté, et du délire d'improvisateur. Excellente reprise du solo à partir de 2:25. Il y a tous les traits du génie: le toucher qui produit de la distorsion de son sur chaque note, la virtuosité des montées et descentes, les phrases qui commencent par une attaque et finissent par une glissade, le choix du son de la guitare d'une pureté absolue, ce qui rend les effets sales encore plus sales, et des arrangements parfaits. Dommage que ce soit si court.