La Messe est dite.

Fallait bien que j'écrive un jour sur quelque chose que tout le monde sait déjà: pourquoi Neil Young est un auteur/compositeur de génie. Et ce sera donc sur ce morceau. D'abord mentionner quelque chose qui vaut pour tous les grands morceaux du Canadien: ils n'ont pas besoin d'une interprétation, ce truc dans lequel tel effet de manche vocal est censé rajouter ou souligner une émotion. Et pour cause: toute l'émotion est déjà dans le texte, la partie instrumentale et la mélodie. Le texte en particulier est une leçon de vie qui ne serait pas sentencieuse, partant de l'enfance pour aller au présent. Quand tu étais gamin et que tu n'avais pas d'amis, tu pensais être seul. Mais attends un peu d'avoir aimé et d'avoir été quitté. Aucun ami ne pourra refermer à lui seul la blessure et là tu te sentiras vraiment seul. Et à côté ces mauvais souvenirs d'enfance auront le goût du paradis. Le pire, c'est que le prêtre Neil a écrit beaucoup d'autres messes aussi géniales que celle-là.

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le 31 oct. 2022

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JohnTChance

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