Même s’il y a dans l’opulente discographie des Kinks maintes pépites qui brillent avec plus d’éclat que la célèbre Lola, on ne saurait chanter la gloire de Ray Davies sans citer l’un de ses textes les plus célèbres, merveilleuse petite pièce de théâtre décrivant avec un humour « so british » un malheureux coup de foudre pour une superbe créature qui s’avérera un travesti. Et la voix du grand Ray, canaille et pourtant si chaleureuse, confère à cette petite chronique ironique une générosité qui, quelque part, lui donne le même écho que la fameuse conclusion de Certains l’aiment Chaud !