Si ce livre est un roman de science-fiction, je suis Cléopâtre ! Mais comme je suis certaine de ne pas être Cléopâtre, je suis certaine qu'il ne rentre pas dans cette dénomination, malgré tous ses grands prix !
Le début est post-apo et c'est plutôt bien traité et comme c'est dans les années 1950, la ségrégation est bien présente, les blancs n'ayant aucunement l'intention de sauver les rescapés noirs ! On devine la science-fiction parce qu'après quelques calculs, il apparaît que la Terre ne va pas s'en sortir et qu'il va falloir coloniser d'autres planètes.
Et commence l'histoire d'Elma et son (super) mari, Elma et ses angoisses, Elma et ses nausées d'angoisse, Elma et son intérêt, étouffant, pour la religion juive qu'elle entend appliquer consciencieusement et à nous aussi pour l'occasion ! SF dites-vous ? Les seuls moments agréables sont Elma et ses copines pilotes d'avion et leurs exhibitions.
Son super mari et elle-même sont embauchés pour développer le programme spatial et ça développe, encore et encore et ce n'est même pas de la SF à ce niveau parce qu'à cette époque, réelle, ces recherches débutaient !
C'est long, loooong, lent et inintéressant car ce qui aurait pu être un témoignage sur la vie des années 50 ne l'est pas puisqu'ils sont enfermés dans des bureaux, des bases ou autres lieux clos pleins de gens intelligents !
C'est bien la première fois que je vais dire que je ne comprends pas comment ce roman, creux, a pu recevoir des prix de Science-fiction alors que la-dite SF doit représenter un pourcentage infime de l'histoire ! Quelle perte de temps et d'énergie, de quoi déprimer !!