Sous le titre un peu bateau de "Vendetta" se dissimule un polar moins conventionnel qu'il n'y paraît.
On y suit Ray Hartmann, un simple fonctionnaire de police de New York éclusant sévère, qui se voit forcé de retourner dans sa ville natale, La nouvelle-Orléans, car un kidnappeur ne veut parler qu'à lui et à lui seul. Ajoutons à tout cela qu'il s'agit du kidnapping de la fille de Gouverneur de Louisiane, que le suspect a visiblement des dossier sur les assassinats des Kennedy, de Jimmy Hoffa, et d'autres, le pauvre Hartmann va bientôt se débattre dans une affaire trop grand pour lui.
L'histoire que raconte Ellory est prétexte à réouvrir quelques cicatrices encore fraîches de l'Amérique. Alternant le monologue du tueur, et les errances des flics, ces derniers ages étant certes moins ionnants, mais permettant de souffler entre trois révélations et cinq meurtres sauvages. Dosant habilement le suspense avec une patience masochiste, le roman nous fait pénétrer dans cette mauvaise conscience crasse des États-Unis, dont le seul horizon semble être celui de la violence.
Pour emmerder les fans de Donald Trump.