L'auteur évoque les quatre saisons ées seule dans sa propriété et de son entreprise d'apiculture dans les montagnes du Missouri.
Plutôt que de dévider un journal trop intime des raisons qui l'ont amené dans ces lieux, elle choisit d'ouvrir ses fenètres sur l'extérieur, et de prendre comme personnage principal de son chapitre un arbre (le gros noyer), un animal (un serpent, ses chiens, les oiseaux, les poules, les coyotes), un insecte (ses abeilles évidemment, mais aussi les termites, les blattes, et une chenille qui ouvre et clot le livre), un projet (réparer la transmission de son SUV, rénover le toit de sa grange, étiquetter ses pots de miel, trouver un moyen de règler un conflict dans son poulailler).
C'est doux, tendre, plein d'autodérision, et emprunt de poésie et de philosophie. Une lecture très apaisante en ce début d'automne.