C’est vraiment un texte drôle, plein de rebondissements, c’est pas trop mal écrit, on sent que c’est trop écrit sur certains ages, mais ça reste acceptable ;
« Au cœur de l'Atlantique tourmentée de mon être, il m'arrive de jubiler dans un calme muet, tandis que les planètes néfastes gravitent sans fin autour de moi sans toucher la place profonde et intime où baigne l'étincelle de ma joie. »
On connaît tous ses histoires de copinage avec la mafia Sollers. Certes, on ne lui pardonnera jamais son Jan Karski — mais entre-temps, il s’est rattrapé. Alors oui, c’est très mauvais en comparaison à Gadenne, La Soudière, Melville, Lowry, et tous les auteurs dans lesquels il va allègrement pomper l’orientation mystico-poétique des ses textes, il n’empêche que c’est tout de même assez drôle et qu’on a tous tort d’en faire le souffre-douleur de la critique contemporaine.
Je ne pense pas qu’il faille prendre Y.H. Au sérieux ni même que lui même se prenne très au sérieux, dans ce genre de textes du moins.