Extrait :
Il regarda mon eport. Il dit, en français :
– Vous venez de là -bas ? (Son doigt montrait Chatila.)
– Oui.
– Et vous avez vu ?
– Oui.
– Vous allez l’écrire ?
– Oui.
Il me rendit le eport. Il me fit signe de partir. Les trois fusils s’abaissèrent. J’avais é quatre heures à Chatila. Il restait dans ma mémoire environ quarante cadavres. Tous – je dis bien tous – avaient été torturés, probablement dans l’ivresse, dans les chants, les rires, l’odeur de la poudre et déjà de la charogne.
Le massacre de Sabra et Chatila est perpétré, du 16 au 18 septembre 1982 , envers des Palestiniens du quartier de Sabra et du camp de réfugiés