EE Schmitt, perdu.

Un livre et un projet qui font penser aux romans historiques de Ken Follett, ce qui n'est pas un mauvais départ. Mais contrairement à notre cher Ken, Éric-Emmanuel ne décrit les aventures que d'un seul personnage : Noam. Du moins c'est l'impression qui ressort de ce roman qui peine à faire vivre les descriptions, les relations, les ambiances. Rien ne ressort, la narration est plate et Noam, pourtant personnage principal, se noie finalement très bien dans cette toile blanche à peine esquissée. Quand des ages ressortent ce n'est généralement pas l'effet escompté : des énormités ponctuent le récit et le transforment en histoires absurdes, comme relayées par une tradition orale qui s'essouffle. Une femme qui aperçoit son amant sur un radeau en haut d'une vague de tsunami et se fait engloutir après avoir réussit à lui lancer son bambin ? Des personnages qui disparaissent dans une boule de feu ? Rocambolesque !
Bien que les bonds temporels nous ramenant au présent soient intriguants et qu'ils dynamisent le livre, seront-ils suffisant pour captiver le lectorat durant les 6 autres prochains volumes prévus ?...

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le 16 mars 2022

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Valtiel

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