Franck Thilliez, auteur de nombreux livres à succès, a la quarantaine et est originaire du Nord. Malgré sa renommée dans l’univers du thriller, Pandemia est ma première rencontre avec lui. Une ignorance qui ne m’a pas empêché de savourer ce roman et de m’attacher au duo formé par Franck Sharko et Lucie Hennebelle, des personnages récurrents dans ses ouvrages.
L’histoire de Pandemia est captivante. Dès le prologue, notre curiosité est touchée et des dizaines de questions se bousculent dans notre esprit. La suite de l’histoire n’est pas en reste…
On fait la connaissance d’Amandine, biologiste à l’institut Pasteur de Paris qui, accompagnée de son coéquipier, doit se rendre dans une réserve du Nord de la où 3 cygnes ont été retrouvés mort sans raison. Les analyses montrent que le virus ayant tué les volatiles n’est pas connu des scientifiques et n’a donc aucun vaccin. Un constat effrayant : est-il possible que le virus soit capable de toucher les humains ? Une inquiétude qui se confirme dans les jours qui suivent. Un homme habitant à Paris finit par être touché, puis un deuxième ailleurs en , etc… En parallèle, Franck Sharko et Lucie Henebelle, se chargent de l’enquête suite au meurtre d’un promeneur et de son chien pas loin d’un étang au milieu d’un bois.
Deux événements sans liens apparents à première vue. Mais les recherches respectives des personnages vont finir par les réunir. Devenus alliés, le 36 quai des orfèvres et l’Institut Pasteur multiplieront les découvertes macabres et seront confrontés à l’homme en noir, un individu mystérieux à l’origine d’actes inhumains.
Je ne vous en dis pas plus ! Mais pour ma part, j’ai été complètement captivé par ce livre que j’ai dévoré en quelques jours seulement. Les chapitres sont courts, les rebondissements sont nombreux, ce qui confère au roman un rythme haletant. Il est très difficile de poser le livre une fois ouvert, on se dit systématiquement « Allez, encore un dernier chapitre ! » pour finalement se coucher à 2h du matin. Et pour moi qui suis une très grosse dormeuse, ça veut dire beaucoup !
Je me suis aussi beaucoup attachée aux personnages, en particulier à Amandine et à sa relation avec son mari. Celui-ci est atteint d’une maladie qui empêche son système immunitaire de fonctionner correctement et qui les forcent à vivre dans une maison « séparée en deux » par des vitres. Des précautions nécessaires compte tenu qu’Amandine est au des microbes quotidiennement à l’Institut Pasteur.
Autre fait qui m’a beaucoup impressionné : le travail de recherches colossal effectué par Franck Thilliez. Les détails sont nombreux, rien n’est laissé au hasard, ce qui fait de Pandemia une lecture très enrichissante. Je n’ai pourtant pas un profil très scientifique mais je me suis retrouvée ionnée par l’évolution des virus et la transmission des microbes. J’ai cru comprendre que ce travail de documentation était quelque chose de très fréquent dans ses romans, ce qui me donne encore plus envie de les découvrir.
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