Moi, par exemple, j'aime bien les livres qui parlent d'aventure et de voyages, parce que j'aimerais bien partir en voyage, et si possible à l'aventure, mais j'ai la flemme. C'est un peu loin, il faut prévoir à l'avance et tout. Et puis, "c'est plus la même époque" comme dirait ma grand-mère si elle était pas morte. Ouais, parce que Kerouac, par exemple, il se pointait à San Francisco, on lui disait :" ben viens bosser au port, le temps de mettre de la thune de côté, puis après tu te casses, tu trouveras un taf ailleurs". Et London ? Un coup de Klondike par ci, un tour du monde à la voile par là.
Oro, en revanche, est un livre qui me donne pas du tout envie de partir à l'aventure : il faut des flingues, avaler des pépites pour les chier pendant la nuit, er des jours en tôle, marcher pieds nus dans la jungle du Costa Rica (d'ailleurs, puisque je vous tiens : pourquoi LE et pas LA Costa Rica, ce serait plus logique, non ?). Merde, je suis pas taillé pour ça. Alors je le lis juste, tranquille, avant de dormir, et sans que ça me donne envie de "quitter mon job pour partir réaliser mes rêves loin de ce monde de fous".