Mon désir le plus ardent de Pete Fromm, c’est un peu comme une descente en kayak sur un torrent d’émotions. Au début, on pagaie tranquille sur les eaux claires de la ion naissante entre Maddy et Dalt, et puis, bim, on prend des rapides en pleine figure, et on finit avec l’eau jusqu’au cou, accroché à un rocher de tristesse.
Fromm, ce gars qui te raconte une histoire d’amour comme on raconte une épopée sauvage dans le Montana, te balance ici un roman où le bonheur et le drame jouent au ping-pong avec ton cœur. C’est brut, c’est sincère, et surtout, c’est beau sans être mielleux.
Un livre qui te rappelle que l’amour, ce n’est pas juste des papillons dans le ventre et des balades au coucher du soleil, mais aussi un sport de combat, où il faut encaisser les coups et continuer à ramer, même quand l’eau devient glaciale.