Si tu pensais que la littérature engagée prenait toujours des pincettes, Les Putes voilées n’iront jamais au paradis ! de Chahdortt Djavann est là pour te prouver qu’on peut aussi dénoncer l’horreur avec une plume tranchante comme une lame de rasoir.
L’histoire ? Ce n’est pas une fiction, mais un cri. Un cri pour toutes ces femmes iraniennes assassinées, invisibilisées, condamnées au silence. À travers une galerie de récits inspirés de faits réels, Djavann met en lumière la brutalité d’un système patriarcal où être une femme libre est une sentence de mort. Entre les prostituées exécutées sous prétexte de "moralité" et les femmes enfermées dans un carcan de traditions meurtrières, le livre est une plongée dans un cauchemar bien réel.
Le gros point fort ? C’est une claque. L’écriture est directe, percutante, parfois insoutenable, mais c’est précisément ce qui fait sa force. Djavann ne tourne pas autour du pot : elle balance la vérité en pleine face, sans détour ni euphémisme. Le livre oscille entre témoignage, enquête et pamphlet, rendant hommage à celles qui n’ont jamais eu la parole.
Le hic ? C’est violent, très violent. Et pas seulement dans les faits décrits, mais aussi dans la façon dont ils sont racontés. Si tu cherches une lecture douce ou une lueur d’espoir, tu risques d’être pris à la gorge. C’est un livre qui dérange, bouscule, et qui peut être éprouvant à lire d’une traite.
Bref, Les Putes voilées n’iront jamais au paradis !, c’est un texte essentiel, un cri de rage et de révolte contre l’injustice et la barbarie. À lire si tu veux une leçon de courage en lettres de feu… mais accroche-toi, car certaines vérités brûlent.