Bon, j'avais cru négliger la littérature russe parce que la littérature soviétique m'agacait. il n'y a rien à dire, il n'y a rien de mieux. dans le mieux, il n'y a vraiment que Tcheckhov (2e période) et ses nouvelles. Toutefois, dans le domaine fantastique, entreprenant un chemin que peu avaient parcouru, à part Hoffmann, on trouve brièvement Pouchkine dans quelques nouvelles, mais surtout Gogol qui mélange Courteline et Poe, dans des situations drolatiques et particulièrement étonnantes pour son époque, qui même aujourd'hui nous surprennent. les nouvelles de pétersbourg ont une comme une intention, celle de rendre fantomatique la ville, pour permettre aux fantasmes de l'incarner. je dois dire que c'est réussi. Le sel des histoires est pourtant très proche de Mauant, l'auteur compisse sans arrêt les médiocres, les ronds de cuir sans en avoir l'air, en cela il est courtelinesque.