"Celles dans lesquelles on peut entrer à tout moment et s'installer à son aise."
Ça vient d'Arundhati Roy, dans Le Dieu des Petits Riens. Je ne sais pas si La Quête d'Ewilan est une grande histoire. Les personnages ne sont pas les meilleurs. Ils ne sont pas très fouillés ; c'est un livre jeunesse, tout va très vite. La déclaration d'amour d'Ewilan à Salim n'est pas la plus belle de la fantasy (je préfère, de loin celle d'Imriel dans les livres du même nom). Mais, par contre, je suis toujours content d'y retourner, de m'y blottir, cette fois, à l'occasion d'une petite déprime amoureuse.
Parce que ces romans fonctionnent bien. Je ris toujours aux mêmes remarques, aux mêmes scènes. Je retrouve Gwendalavir et cette belle équipée, non sans en voir les défauts, mais en appréciant la bonne humeur, la joie et le reste qui se dégagent de ces romans.
Je ne sais pas si on peut découvrir La Quête d'Ewilan a l'âge adulte et apprécier. Si on peut relire sérieusement ces romans qu'on a découvert jeune et les apprécier. Pour moi, c'est le cas, et je file sans crainte vers le 3e.