A planet full of people meant nothing against the dictates of economic necessity!
Une nouvelle fois, Asimov réussit à nous pondre une histoire ionnante, même si c’est un poil en-dessous des autres. La raison à une histoire longue à se mettre en place avec un début un peu longuet pouvant facilement perdre le lecteur par les nombreux flashbacks. Cependant, la deuxième moitié du livre se lit presque d’une traite, tellement nous sommes une nouvelle fois pris dans cette histoire, qui mélange astucieusement polar et SF. Asimov y aborde également (même si c’est à peine survolé) les questions raciales dans son univers Fondation, et bien sûr le statut de la planète où se déroule l’action fait immédiatement penser aux cultures de cotons dans le sud des US à l’époque de la Guerre de Sécession (on y retrouve d’ailleurs un peu le contexte). La fin conclut de façon grandiose cette histoire, même si c’est un peu tiré par les cheveux.
Bref, encore une fois, et même si c’est pas au même niveau que ses autres œuvres, Asimov nous embarque dans une aventure spatiale captivante.