Les Mystères de L'Ouest (d'Arda)
Après le Hobbit et le SDA, la suite (logique?) est donc le Slimarillion. Beaucoup disent qu'il est difficile à lire, peut être est-ce vrai avec la version poche où le texte doit être plus condensé et la mise en page plus laborieuse, mais la version illustré de Ted Nasmith est juste magnifique et les chapitres sont bien ordonnés et aérés.
L'autre critique qui revient souvent, c'est qu'il n'y a pas vraiment d'histoire linéaire avec un personnage (ou une compagnie) principal(e) mais une succession de récits avec nombres de noms et de lieux et qu'on s'y perde rapidement, là je dirais qu'il s'agit d'une...vérité fausse.
Alors oui, il y a de nombreux personnages, qui plus est, ont un nom dans différentes langues. Je comprends qu'au début il est facile de mélanger les Finrod, Fingon, Turgon ou Thingol. Mais la narration est assez intelligente pour nous rappeler souvent qui est qui, et qui fait quoi pour éviter de se perdre dans la généalogie des elfes (ou des humains).
Pour celui qui veut lire ce livre d'une traite, juste pour le lire, j'ai envie de dire grosse erreur. C'est une œuvre qui se lit à son rythme, où il est bon de prendre son temps, de relire certains ages, voir de revenir en arrière quand il est nécessaire, car oui les chapitres sont riches en péripéties (et en personnages donc).
On entre facilement dans l'univers de Tolkien, et on prendre plaisir à imaginer toutes les batailles causées par Melkor à renfort de Balrogs ou de Dragons (parfois bien aidés par les illustrations de T. Nasmith).
On s'attache aux différents protagonistes et à leurs destins tragiques (car oui il est rare qu'un récit se termine bien). De la création de la Terre du Milieu jusqu'à la chute de Melkor ou l’apparition des hommes et de la domination de Sauron, Tolkien parvient à nous captiver sur différentes époques du début à la fin.