Fort heuresement beaucoup plus court que la "La faute de l’abbé Mouret", ce "Le Rêve" semble faire partie des livres où Zola s'offre une petite pause dans son oeuvre pour répondre à ses détracteurs qui ne voient en lui qu'un sans coeur prêt a tout trainer dans la boue, lui permettant de ne pas s'enfermer dans un genre. Il semble vouloir montrer qu'il est capable d'aborder le theme de la religion, sans blasphème, avec beaucoup de connaissances et sa façon habituelle de detailler le milieu dans lequel évolue ses personnages, même quand ce milieu tient de l'etheré et du rêve beat.
On a ici le recit d'une jeune fille abandonnée au milieu des imposantes statues des graces et autres sacrifiées, et qui n'a pour seul but dans sa vie que d'accomplir son rêve, pour les rejondre.
Je n'ai pas vraiment accroché, vu que ce n'est pas vraiment des themes qui me parlent, et qu'il me manque peut-être des cles de lecture, mes connaissances en religion étant volontairement proche du 0 absolu.
C'est pas mauvais, mais je préfère Zola quand ses heros sont pleinement éveillés et le récit plus terre à terre.