Quatrième et avant-dernier volet des mémoires de Lady Trent, nous retrouvons cette fois notre narratrice en mission pour l'armée du Scirland, son pays.
Comment une naturaliste spécialiste des dragons se retrouve-t-elle à travailler pour l'armée ?
Et bien quand il s'agit de comprendre comment élever des dragons afin d'exploiter leurs os pour construire des dirigeables de combat bien sûr !
Alors pour ceux qui auraient lu les premiers tomes de cette série, vous ne serez pas surpris d'apprendre qu'Isabelle Camherst et son complice de toujours, Tom Wickler ont accepté cette mission bien plus pour son côté scientifique que par volonté d'exploiter les dragons à des fins belliqueuses. Les voici néanmoins envoyés en Akhie, un pays allié, pour y superviser un programme d'élevage de dragons.
Bien sûr, connaissant la propension incroyable de notre héroïne à se trouver toujours au mauvais endroit, au mauvais moment, tout n'ira pas sans heurts.
Toujours en but aux préjugés sexistes de sa société (très victorienne, pour rappel), sa présence au sein d'un programme militaire, dans un pays d'inspiration musulmane (avec tout ce que cela peut comporter de limitations pour une femme), va évidemment lui pourrir la vie, la forçant une fois de plus à jongler entre ses aspirations et ses convictions de femme libre et les convenances qu'elle se doit de ménager un minimum si elle veut qu'on la laisse travailler.
Ce tome recèle moins de péripéties que les précédents, mais est en revanche généreux en découvertes étonnantes, tant archéologiques que scientifiques.
Les dernières pages m'ont totalement tenues en haleine et bon sang, il va falloir lire ce tome 5 rapidement !
PS : par contre, un reproche, qui ne tient pas à Marie Brennan mais à la traduction : pourquoi avoir casé des chameaux partout dans le roman. Le récit se déroule objectivement dans un désert de type saharien et je suis sûr à 100 % qu'il s'agit en fait de dromadaires. je soupçonne le fail de trad' en croisant des camels à tous les coins de rues... Dommage, ça m'a vraiment agacé pendant ma lecture (oui, un truc aussi insignifiant suffit. pauvre de moi...)