Après quelques souvenirs d’enfance au cours de laquelle un évènement soudain a modifié la trajectoire de cette famille, les deux soeurs Victoire et Constance se sont vues privées de la présence de leur grand-mère, tandis que leurs parents s’incrustaient jour après jour à la maison…Souvenirs joyeux malgré tout d’une complicité bienveillante avec l’aïeule.
Des années plus tard, Victoire vit seule, près de chez sa grand-mère Janis et de l’amie de celle-ci, deux femmes qui sont restées fantasques et espiègles malgré l’âge. Constance, la fille parfaite est mariée à un homme riche et aimant, et brille dans les soirées mondaines. Les deux soeurs ne se parlent quasiment plus. Il faudra l’annonce d’un drame pour que les questions surgissent et que leurs choix soient remis en question.
Chute et reconstruction constituent l’axe de ce roman qui coche toutes les cases du feel-good et du développement personnel : personnages résilients, puissance de la parole, tisanes et jeux introspectifs, les ingrédients ne manquent pas pour célébrer le culte de l’instant présent.
Hormis l’utilisation du é simple dans les dialogues, qui donne une curieuse tonalité aux échanges, le roman est facile à lire et projette une morale politiquement correcte par son adhésion à l’inclusivité.
Je ne suis pas adepte de cette littérature, mais les amateurs du genre y trouveront tous les ingrédients pour une lecture agréable et pourquoi pas aidante.