Il fallait s'y attendre. Le p'tit Jack avait averti Roland qu'il existait d'autres mondes que le sien. Puis les trois portes sur la plage des homarstruosités avait offert au héros une vue de notre monde à travers le corps des compagnons qui allaient former son ka-tet. Et sans oublier les voyages "vaadasch", ni les excursions rapide à New York via la porte de la grotte du coin de la Calla. King e la vitesse supérieure en offrant à ses lecteurs un bouquin dont 90% de l'action se e chez nous, mais à différentes époques, parce qu'il faut bien corser tout ça. On suit ainsi les aventures croisées des protagonistes principaux, œuvrant toujours dans un but commun. Et si le voyage dans le temps et dans un autre monde peuvent surprendre le lecteur non averti, que dire de l'incursion de l'écrivain en tant que personnage clé du récit, pour une rencontre aussi drôle que surprenante.
King a beau étoffé son récit en rajoutant encore tout un tas d'éléments, le tout tient la route. Mais on peut légitimement se demander pour encore combien de temps. Au moins un tome, espérons-le. Car si Le Chant de Susannah ne manque pas de rythme, certains ages trainent un peu longueur. Les (trop ) nombreux errements, à la fois mentale et physique, de la miss en cloque brisent cette dynamique de progression soutenue présente dans les deux autres récits de groupes d'aventuriers (mention spéciale à l'arrivée de Roland et Eddie à la station-service ). Dommage, surtout pour un bouquin relativement court en comparaison des précédents tomes.
Pour le reste, le cahier des charges est rempli. Un peu d’action, des révélations, de nouveaux mystères, et une conclusion attendue, mais amené comme il se doit. Rendez-vous pour la conclusion de ce long voyage !