Si tu pensais que les histoires de statues inquiétantes étaient juste bonnes pour décorer les musées, La Vénus d’Ille de Prosper Mérimée est là pour te rappeler qu’un bout de bronze peut foutre la trouille… et même potentiellement assassiner des gens.
L’histoire démarre tranquillement : un antiquaire découvre une étrange statue de Vénus mise au jour en creusant un terrain. Évidemment, tout le monde trouve qu’elle a un air un peu trop vivant, un sourire un peu trop moqueur… et, comme souvent dans les récits fantastiques, personne ne prend les avertissements au sérieux. Mais quand un mariage se profile et que la bague du marié finit sur le doigt de la statue, les choses commencent à sérieusement déraper.
Le gros point fort ? L’ambiance gothique et le suspense bien mené. Mérimée joue à merveille avec le doute : est-ce une malédiction ? Une coïncidence ? Un délire collectif ? Le récit est court, efficace, et la tension monte doucement jusqu’à un final aussi glaçant qu’inattendu.
Le hic ? C’est un peu trop expéditif. La nouvelle a une idée géniale, une atmosphère prenante… mais ça va vite. On aimerait que Mérimée prenne un peu plus son temps pour développer ses personnages et intensifier le côté horrifique.
Bref, La Vénus d’Ille, c’est un bon récit fantastique, subtil et inquiétant, mais qui laisse un léger goût de trop peu. À lire si tu aimes les légendes inquiétantes et les objets possédés… et si tu veux réfléchir à deux fois avant d’irer une statue un peu trop expressive.