Enfin après 500 pages, j'ai finis cette " SAGA " des jeux vidéos, soulagement et joie se sont déversé sur moi à lecture des dernières lignes.
Tout partait dans le meilleur des mondes, les premiers chapitres sont très prenants. On s'amuse a voir émerger les acteurs majeurs de l'industrie : un petit Steeve jobs apparaît de temps en temps avec ses petites anecdotes ( #Le saviez vous ? : qu'il était un petit cochon ? ).
On voit apparaître des personnalités pas toujours mis en avant dans les médias comme par exemple le créateurs de Tetris et de son destin après cette invention.
Cependant les chapitres s'enchainent et on voit peu a peu que tout le livre se base sur cet enchainement d'anecdote, saupoudré d'envolé lyrique, rarement pertinent.
Ayant lu son préface et je peux comprend la " nécessité " d'avoir des personnages principaux.
Mais ils deviennent très vite anecdotiques par rapport à la fresque qui est en train d'être peinte malgré tout les efforts que l'auteur emploie pour les rendre épiques.
L'auteur est un journaliste, on voit qu'il a fait ses recherches, mais ce n'est pas un joueur.
Il tire toutes ses informations d'interviews mais au fil du livre et des acteurs qui défilent, plus rien n'a de profondeur. Les personnalités se juxtaposent et ne font que figuration. On se contente de les décrire selon leurs looks (#Le saviez vous ? : Les nerds ne veulent pas ressembler à des nerds) et d'anecdotes (# Le saviez vous ? : il y a trop d'anecdotes dans ce livre ).
Tout prend vite un regard biaisé. Les personnalités racontent leur envies et leurs rêves de cela l'auteur extrapole : ( L'avenir des jeux vidéos c'est la kinect...bien sur il ne se mouille pas face à l'échec et le désamour des gameurs, plus tard il dit qu'il a encore du temps pour voir cette technologie se developper ). Les dernières lignes ont achevés cet aspect lyrique : pas de FIN du FUN...
Il n'y a aucun recul critique, ce n'était pas nécessaire d'étoffer son livre des toutes dernières nouveautés juste pour attirés les amateurs de Farm ville...
Il y a un manque flagrant de référence, des captures d'écrans sur ses jeux révolutionnaires n'aurait pas était du luxe rien que pour encrer plus profondément ses références dans les mémoires.
Un autre auteur c'est exercé a cet exercice et je le conseille fortement comme bon exemple pour voir ce que c'est d'avoir une saga, accessible, épique, pas casse-tête, PERTINENTE, et pas seulement un ramassis d'anecdote qui veut attirer l'oeil du " grand public ".
(# Histoire de l'art e.h.Grombrich )