Si tu pensais que la vie de nonne se résumait à chanter des cantiques et faire de la soupe aux pauvres, La Religieuse de Denis Diderot est là pour te rappeler que certaines vocations sont plus forcées que choisies… et que les couvents du XVIIIe siècle pouvaient ressembler à des thrillers psychologiques bien corsés.
L’histoire ? Suzanne Simonin, jeune fille sans histoire, est envoyée au couvent contre son gré. Spoiler : ça se e TRÈS mal. Persécution, abus, fanatisme religieux, crises de folie, et même un age où la Mère Supérieure développe un attachement un peu trop… ionné envers elle. Suzanne tente par tous les moyens de s’échapper de cet enfer sous les chants liturgiques, mais la route vers la liberté est pavée de cruauté.
Le gros point fort ? Une critique virulente de l’hypocrisie religieuse et du fanatisme. Diderot démonte pièce par pièce l’enfermement forcé des jeunes femmes et met en lumière les dérives du pouvoir sous la soutane. C’est un texte puissant, révoltant et parfois très moderne dans ses dénonciations.
Le hic ? C’est un peu répétitif. On alterne entre "Suzanne souffre", "Suzanne pense s’en sortir", et "Suzanne souffre encore plus". L’accumulation des malheurs peut donner un effet presque trop dramatique, et certains ages semblent un brin exagérés.
Bref, La Religieuse, c’est un mélange entre un réquisitoire anticlérical et un drame poignant, qui donne autant envie de s’insurger que de checker la sortie de secours du couvent le plus proche. À lire si tu aimes les récits de lutte et d’oppression, et que tu es prêt à traverser quelques pages de souf pour une grande leçon sur la liberté.