Si tu pensais que les années 1920 aux États-Unis, c’était juste Gatsby qui fait la fête avec du jazz en fond sonore, La Note américaine de David Grann est là pour te rappeler que l’histoire du pays est aussi remplie de meurtres, de corruption et de scandales dignes des pires films noirs.
L’histoire ? Dans les années 1920, les Osages, une tribu amérindienne vivant en Oklahoma, deviennent richissimes grâce au pétrole. Mais rapidement, leurs membres commencent à mourir dans des circonstances "étranges" (comprends : assassinés un par un, méthodiquement, et sans que personne ne s’en soucie). Face à ce carnage, un tout jeune FBI (pas encore le monstre bureaucratique qu’on connaît) est chargé de mener l’enquête. Et ce qu’ils vont découvrir est tellement glauque que même Scorsese en a fait un film (Killers of the Flower Moon).
Le gros point fort ? C’est du journalisme d’investigation de haut vol. David Grann fait un boulot impeccable pour remonter le fil de cette histoire hallucinante, avec une rigueur et un sens du récit qui rendent la lecture aussi captivante qu’un thriller. Sauf que là, tout est vrai.
Le hic ? C’est ultra documenté, donc parfois un peu dense. Si tu t’attendais à un polar haletant avec une enquête trépidante, il faudra plutôt s’accrocher aux faits historiques et aux descriptions détaillées. Ça se lit super bien, mais ça reste un essai plus qu’un roman.
Bref, La Note américaine, c’est un récit à la fois fascinant et terrifiant qui te fait réaliser à quel point l’histoire américaine est pleine de zones d’ombre. À lire si tu veux une plongée dans une affaire criminelle réelle, avec un fond de critique sociale et un talent narratif indéniable.