Si tu pensais que la vie de FitzChevalerie allait enfin être tranquille après toutes les galères qu’il s’est prises dans la tronche, La Fille de l’assassin de Robin Hobb est là pour te rappeler que le destin aime bien lui remettre une couche… et cette fois, avec une descendance compliquée en bonus.
On retrouve Fitz, désormais sous le nom bien discret de Tom Blaireau (subtil, non ?), qui coule une existence paisible avec Molly, loin des intrigues de Castelcerf. Enfin, jusqu’à ce que BAM, il découvre qu’il a une fille. Et pas une fille comme les autres : Abeille, une gamine un peu étrange, différente, qui sent bon la tragédie annoncée.
Là où Robin Hobb est toujours aussi forte, c’est dans sa capacité à cre ses personnages avec une finesse incroyable. Fitz est toujours ce mélange de force et de douleur, un mec qui voudrait juste qu’on le laisse tranquille, mais qui finit toujours aspiré dans un tourbillon de merde. Et Abeille ? Elle intrigue, elle touche, et on sent qu’elle ne va pas juste être une simple héritière mais un personnage central à part entière.
Mais voilà… c’est lent. Très lent. Si tu espérais de l’action, des assassinats et des complots dès le début, prépare-toi à un Fitz en mode papa-poule pendant un bon moment. On sent que le tome pose les bases d’une histoire plus grande, mais il faut s’accrocher pour ne pas s’impatienter.
Bref, La Fille de l’assassin, c’est du pur Robin Hobb : une plume magnifique, des personnages incroyablement humains, mais un rythme qui demande de la patience. Un tome d’introduction prometteur… à condition d’être prêt à attendre que la tempête se lève.