La Faune de l'espace de A.E. Van Vogt est un classique (c'est pas moi qui le dit) de la littérature de science-fiction. C'était donc rempli d'espoir que mes yeux se sont posés sur les premières lignes écrites par le romancier canadien.
C'est vrai, il y a un fond intéressant. Outre les références directes à Charles Darwin et aux différentes théories cycliques proposées par l'Allemand Oswald Spengler selon lesquelles une civilisation nait, croît, décline et disparait, l'auteur nous apporte une nouvelle science, voire un nouveau dogme, qu'est le nexialisme.
En gros, c'est avec ce dernier que l'on peut s'en sortir face aux différentes découvertes extraterrestres que vont rencontrer les nombreux membres du vaisseau spatial. Et il est évident que ces espèces ont évoluées de manière différente que nous autres, êtres humains. Pour survivre, l'homme va falloir faire preuve d'adaptation (tiens, tiens, revoilà les idées de Darwin).
Honnêtement, c'est un bon bouquin, avec des histoires intéressantes. Certaines m'ont même fait penser au film Alien.
Cependant, on peut se retrouver assez décontenancé par le fait qu'elles ne sont pas vraiment liées entre elles (à la base, il s'agissait de quatre nouvelles publiées par l'auteur). De plus, il manque peut-être une grande dimension épique que l'on retrouvera chez d'autres écrivains (Asimov par exemple) de la science-fiction.