Cela débute assez crûment, mais c'est la guerre (1917) et à la guerre comme à la guerre donc. J'en prends mon parti, cependant je ne comprends pas trop où l'auteur veut nous mener. Et au fil des pages, cette impression ne me quittera pas.
Les horreurs des batailles, la fuite, la trahison, un amour perdu, un nouveau conflit armé etc... Brrrrr j'ai connu plus gai, m'enfin l'avenir sera peut-être meilleur... Faut l'espérer.
Oui sauf que...
Je n'ai pas apprécié le style narratif. Les protagonistes ne m'ont pas attiré, je n'ai pas éprouvé d'empathie envers eux.
Dans un cas comme cela difficile d'apprécier pleinement sa lecture. Je suis allée au bout, mais avec peine. J'ai traîné cet ouvrage comme un boulet ou comme une de ces munitions lourdes qui voulait couler le bateau à fond plat du début du récit.
Ce sont pourtant ces conditions particulières qui vont donner naissance à ce vampire pas tout à fait comme les autres. enfin, c'est ce que l'on comprend tout seul car l'auteur n'est d'aucun secours à son lectorat sauf une petite piste...
C'est un ouvrage plein de couche et sous couche. Il se pèle comme un oignon ou se déshabille comme une poupée russe. Cela aurait pu être un avantage, mais cela m'a assez vite lassé.
Grosse déception alors que ce titre semble plaire à beaucoup. Je me souviens que lors de sa présentation dans l'émission Litteraire "la grande librairie", je n'avais pas été emballée par l'ensemble. Cette sensation s'est confirmée.
Tant pis pour moi, je n'ai pas été sensible à ce texte, mais que cela ne décourage pas les futurs lecteurs. Ce n'est pas parce que je n'y ai pas trouvé mon bonheur que pour vous il en sera de même. La littérature est affaire de rencontres qui parfois découlent sur des ions, des coups de cœur, de la joie, de l'indifférence ou sur un rejet. Ça le fait... Ou pas. Cette fois, c'était non pour ma part.