Cet imposant roman de 800 pages nous relate la vie de Modesta. Elle naît en 1900 dans une famille pauvre de Sicile. Suite à la mort de sa mère, elle est prise en charge dans un couvent et l'affection d'une soeur lui permettra d'intégrer une famille de la petite noblesse et de devenir "princesse".
Plus que "L'art de la joie" c'est avant tout "L'art de la liberté" qui caractérise, à mes yeux, ce personnage hors norme. Avant-gardiste et féministe de la première heure, elle n'aura de cesse de vivre la vie qu'elle a choisie. Avide de plaisir charnel, elle veut vivre au grand jour ses amours hétéro et homosexuels, tout en luttant de manière très active contre la montée du fascisme.
Une chose est sûre: les premières pages de ce roman sont saisissantes et donnent une véritable claque au lecteur.
J'ai été séduite pendant la première moitié du roman, fascinée par le destin de Modesta. Puis le charme s'est rompu. Le style d'écriture de la romancière en est peut-être la cause: parfois lapidaire, parfois très étiré mais donnant finalement un récit assez décousu.
J'ai lu la deuxième moitié sans grande ion et je l'avoue en m'ennuyant.....Finalement ravie de l'avoir enfin fini....
Je pense que ce roman doit être lu assez rapidement (malgré sa consistance) et le fait de ne lire que quelques pages à la fois a certainement contribué à mon manque d'intérêt.