Pavé de bonnes intentions

Ce qui m’a attirée dans ce livre c’est sa couverture et le fait qu’il fasse environ 750 pages, un joli pavé pour les vacances d’été. J’étais très intrigué par la quatrième de couverture, avec son bandeau se référant au grand Stephen King. Une mère et son fils Christopher fuyant et se cachant, pour ne pas que Jerry, son nouveau compagnon violent ne les retrouvent. Un petit garçon de la communauté qui disparaît cinquante ans plus tôt et ce dès les premières lignes, nous sommes plongés dans l’ambiance horrifique. Une forêt maléfique où de nos jours, Christopher disparaît et réapparaît six jours plus tard. Une voix qui lui parle et le contraint à faire des choses… Bref un scénario comme je les aime et durant les 400 premières pages je suis restée scotchée. Bien écrit, efficace l’auteur nous emporte dans un autre monde, le sien, entre réalité et imagination. Un style dense où l’on trouve une multitude de personnages secondaires avec leur propre destinée que l’on va suivre tout du long. Construit en plusieurs parties l’histoire se décompose de façon originale et attractive. On sent la folie comme fils conducteur d’un scénario qui aurait pu être inspiré de Stephen King lui-même. J’ai aimé le rapport à la nature, l’arbre comme point central qui relie les mondes entre eux. Une façon de nommé le personnage avec des noms très imagés comme « la dame qui siffle »ou « le gentil monsieur » mais surtout un matraquage de répétition qui pour moi sont devenues inables. Alors même si c’est un procédé narratif courant, il est utilisé à outrance, ça a fini par être lassant. Beaucoup trop de redondances l’impression de relire plusieurs fois la même chose et ce jusqu’à la fin du livre. Un instantané d’une petite communauté aux Etats-Unis avec son pasteur, sa paroisse son côté moralisateur alors que les paroissiens ont tous des choses à se reprocher. L’éternelle lutte entre le Bien et le Mal vu sous un angle fantastique et surnaturel de quoi faire frissonner et plus si affinités. Je ne regrette pas ma lecture mais je pense qu’on aurait pu faire des coupes franches dans toutes ses répétitions. A vous de vous faire votre avis. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/06/30/38373670.html

6
Écrit par

Créée

le 30 juin 2020

Critique lue 708 fois

1 j'aime

Lalitote

Écrit par

Critique lue 708 fois

1

D'autres avis sur L'ami imaginaire

Ça part en sucette

Je ne connaissais pas Stephen Chbosky, et pour tout vous dire, j'ai fait ce qu'il ne fallait pas faire, à savoir me baser sur la couverture (mais ce livre est un cadeau, alors quelque part, je me...

Par

le 2 août 2023

1 j'aime

Gnangnan

Lu 200 pages des 970 pages. Ce livre était vanté comme un chef d'oeuvre flippant digne des Stephen King. J'avais plutôt l'impression de lire une littérature pour enfant. C'est rempli de bons...

le 12 juin 2022

1 j'aime

Pavé horrifique

Stephen Chbosky est un touche-à-tout principalement connu pour son roman Le Monde de Charlie et l'adaptation cinématographique qu'il en a réalisé avec Logan Lerman dans le rôle-titre et surtout Emma...

le 29 déc. 2020

1 j'aime

Du même critique

Un poisson sur la lune
10

Quelques jours avant la fin.

Après ma lecture d’un poisson sur la lune, je suis encore sous le choc des pages et des mots, l’histoire réinventée du fils pour nous parler des derniers jours du père avant son suicide. On touche du...

Par

le 7 févr. 2019

8 j'aime

1

La petite histoire dans la grande

Fin 1943, Rosa part vivre chez ses beaux parents qui habitent non loin de la Tanière du Loup, pendant que Gregor son mari est mobilisé. Elle est rapidement « recrutée » pour faire partie d’un groupe...

Par

le 30 janv. 2019

8 j'aime

1

Né d'aucune femme
10

du bon , du très bon

Né d’aucune femme est un roman tout ce qu’il y a de plus noir, l’auteur nous donne à voir le côté intime et profond de l’âme humaine. Nous allons suivre une toute jeune fille presqu’une enfant car à...

Par

le 20 janv. 2019

7 j'aime

2