Mais quel livre! Bien entendu, on ne préfèrerait ne pas en lire de ce genre, au regard des atrocités qui y sont exposées (avec beaucoup de retenue et de pudeur pour celui-ci). Mais ça, ça serait dans un monde idéal, un monde où il n’y aurait pas eu de guerres et surtout pas cette Seconde Guerre Mondiale, qui fit tant de morts et de blessés.
Mais elle eut lieu et ça, on ne peut pas l’oublier, ô grand jamais. C’est pourquoi les témoignages de celles et ceux qui l’eurent vécues mais surtout qui y eurent survécus (je les en remercie infiniment d’ailleurs car je me doute combien repenser à ces événements terribles doit être pénibles) sont à mettre entre toutes les mains et surtout, celles des générations futures!
Bien sûr, qu’on souhaiterait que cela soit dans une optique afin que cela ne se reproduise plus jamais. Mais nous devons aussi regarder les choses en face, ne plus faire l’autruche, et la possibilité d’une troisième guerre n’a jamais été aussi présente qu’aujourd’hui.
Ce livre, certes très court, se lit d’une traite, sans pouvoir le déposer tant on est magnétiser par le récit, horrifié par ce que l’autrice, Marie Vaislic a vécu du haut de ses quatorze ans seulement. Si on croit connaître la noirceur dont l’humain peut être capable, il n’en est rien finalement lorsqu’on lit un témoignage d’un ou une déportée. Les tortures par les nazis n’avaient en fait aucune limite.
Certes, il s’agit d’un livre dur mais ô combien essentiel. Je salue le courage et la force mentale de Marie Vaislic. Ne les oublions pas!