"C'était (pas) vraiment une partie !"
Mention spéciale pour Frank Straschitz, qui traduit "That was a real party ! " par "C'était vraiment une partie !", il mérite le grand prix google translate pour l'ensemble de cet ouvrage.
Mais venons en à la vision de Heinlein sur la révolution sexuelle : elle se résume à un vieux papa charismatique (ensuite remplacé par un jeune martien sexy) entouré d'un catalogue de jeunes beautés qu'y-en-a-pour-tous-les-gouts-mon-bon-monsieur, la blonde, la brune, ma rousse, la grosse, la maigre etc. Elles rappliquent au moindre "Suivante !", font la cuisine, se font offrir des habits et des parfums et n'ont qu'une peur, vieillir ("Pas comme nous les hommes"). La seule qui fait preuve d'initiative et a une vraie profession finit hotesse de charme et enseigne à son ami martien que "Neuf femmes sur dix qui se font violer l'ont mérité tu sais". Tout le monde échange de partenaire mais est bien soulagé de ne pas se découvrir de pulsion homosexuelle : on en protège le martien déjà plus naïf du tout en lui demandant de prendre une apparence "plus virile".
C'est vieillot, c'est loooong, et ça donne une allergie à vie au mot "gnoquer". En fait, je ne l'ai même pas fini.