Si tu pensais que la mort signifiait enfin du repos et une paix éternelle, Depuis l’au-delà de Bernard Werber est là pour te prouver que même en fantôme, on peut encore avoir du boulot.
L’histoire ? Gabriel Wells, écrivain à succès, se réveille un matin… et découvre qu’il est mort. Petit problème : il ne sait pas qui l’a tué. Encore plus gros problème : il veut absolument le découvrir. Sauf que quand tu es un esprit errant, enquêter devient tout de suite plus compliqué (pas d’empreintes digitales, pas de flingue, pas même un téléphone pour stalker les suspects). Heureusement, il tombe sur Lucy, une médium capable de communiquer avec lui, et ensemble, ils vont mener l’enquête pour découvrir la vérité.
Le gros point fort ? C’est du Werber à 100 %. Un mélange d’intrigue policière et de réflexions ésotérico-philosophiques sur la mort, l’au-delà, et la destinée. Ça se lit vite, c’est divertissant et ça balance des idées perchées qui font cogiter. Ajoute à ça des ages sur les expériences de mort imminente, la réincarnation et les mystères de l’au-delà, et tu as un cocktail plutôt original.
Le hic ? C’est parfois un peu trop Werberien. Si tu n’accroches pas à son style semi-philosophique-semi-scénario-de-film, certaines envolées sur l’au-delà et la spiritualité peuvent te sembler longues ou forcées. Et l’intrigue, bien que sympathique, reste un peu trop linéaire et cousue de fil blanc.
Bref, Depuis l’au-delà, c’est un polar métaphysique, une enquête post-mortem où les esprits ont encore des comptes à régler. À lire si tu aimes les romans qui mélangent thriller et ésotérisme, ou si tu veux savoir à quoi t’attendre après le dernier souffle (spoiler : ça implique des médiums et des questionnements existentiels).