Avant de mourir d'ennuie !

Ce roman traite de l'effet papillon, ce petit événement qui des années plus tard, par un effet de boule de neige entraine un cataclysme. Voici la promesse de la 4ème de couverture. En refermant ma liseuse, je relis toujours la 4eme de couverture pour voir si le résumé est fidèle ou uniquement commercial. J'aimerais qu'on me rembourse !
Dans le roman de Sébastien Theveny, un viol (petit événement hum) en 1988 n'entraîne... rien en 2018 ! Un maigre projet de vengeance qui n'aboutira pas. Pourquoi l'auteur nous embarque t-il tout le long de son histoire dans une course folle, pour ne même pas respecter l'unique promesse. Ce livre est une arnaque de bout en bout. Attention SPOILERS :
On introduit avec un crash d'avion causé par un pilote malheureux et puis on switch en 1988, pour quelques lignes et on revient dans cette avion qui tombe à pic, on switch maintenant 3 ans en avant dans une matinée de Thanksgiving, et puis à nouveau dans l'avion... on commence à avoir mal au coeur. Le lire n'est qu'une enchainement de switch mal timmés.
L'auteur ne maitrise pas bien le sens du rythme. Le rythme ne se construit pas avec des cours chapitres et des sauts dans le temps. Il se construit avec une narration riche. Hors les chapitres s'enchainent mais l'action ne décollent pas. On lit une énumération de questions : Pourquoi ai-je fait fait ca ? Si j'avais fait ça, ma vie aurait elle été différente ? Bla Bla. C'est du remplissage de journal intime d'une pré-ado. On s'ennuie et c'est tout.
Le roman nous promet de nous éblouir et de nous démontrer que seulement 30 secondes dans une vie peut tout changer, que l'effet papillon régit notre existence. C'est vrai, mais dans ce roman ça ne fonctionne pas, c'est un puzzle mal terminé pour créer l'illusion de "hey vous avez vu toutes ces coïncidences des années plus tard?"
Trente secondes, c'est le temps que j'aurais voulu er sur ce livre.
...aufait on apprend à la fin que le crash n'était que le fantasme d'un personnage, sans aucun rapport avec l'histoire... (1 tiers du livre inutile).