Le bibliothécaire par YannleBohec

Embauché comme bibliothécaire suppléant, David Goldberg ne se doute pas qu'il met les pieds dans un traquenard qui menacera jusqu'aux élections présidentielles. Voici, comment Hollywood l'aurait sous titré si cette petite merveille d'humour noir avait été adaptée.
Mais, Beinhart, en filou qu'il est, détournera patiemment tous les codes du thriller, et vous mènera au bout de son intrigue pas si loufoque que ça. En filigrane, la manipulation des élections, la prise de pouvoir conservatiste, tout cela fleure bon G.W. Bush et la Floride.
En trois romans, toujours plus brulants, Beinhart s'impose comme le pendant mesuré et malin d'un Oliver Stone ou Michael Moore.
Un grand divertissement, bien intelligent et rythmé.
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes thriller...

Créée

le 28 oct. 2012

Critique lue 250 fois

YannleBohec

Écrit par

Critique lue 250 fois

D'autres avis sur Le bibliothécaire

Un bibliothécaire déjoue une manipulation à la G. W. Bush, tranquille.

Intrigue sympathique mais sans grande originalité avec une histoire d'amour pathétique et absolument pas crédible. Une scène sauve l'ensemble par la verve et la précision qu'elle utilise pour...

Par

le 27 mars 2014

1 j'aime

Politique fiction ?

Et si les mandats de Bush n'étaient que le fruit de sombres machinations de son milieu ? En combinant des péripéties de ses deux élections Beinhart réalise un thriller bien ficelé qui n'est...

Par

le 16 mars 2013

Critique de Le bibliothécaire par YannleBohec

Embauché comme bibliothécaire suppléant, David Goldberg ne se doute pas qu'il met les pieds dans un traquenard qui menacera jusqu'aux élections présidentielles. Voici, comment Hollywood l'aurait sous...

le 28 oct. 2012

Du même critique

Critique de L'Atelier des miracles par YannleBohec

Quatre personnes. Quatre destins modernes, fatigués, usés, en rupture. Millie, jeune femme insignifiante, qui croit pouvoir tout recommencer à zéro en voyant tout ce qui faisait son identité brûler...

le 13 mars 2013

5 j'aime

Critique de Un soir au club par YannleBohec

Comme le jazz qu'il affectionne tant, C. Gailly ouvre la partition de Simon Nardis qui, comme un ancien drogué un soir par accident rejoue de son instrument fétiche, le piano. Et ce "soir au club"...

le 29 sept. 2012

4 j'aime

Critique de Le Festin nu par YannleBohec

Obscène, loufoque, étrange, aberrant, insoutenable, imagé, maniaque, absurde, défoncé, pitoyable, ignoble, émérite, pénible, terrifiant. Tout ceci pour qualifié l'ouvrage mythique, voire...

le 28 oct. 2012

3 j'aime

2