parfois on retourne à la souf

Ari, éditeur en Norvège, retourne vers l'Islande de son enfance, dans un village perdu et oublié de tous depuis que l'armée américaine l'a déserté... il évoque ses souvenirs avec son ami d'enfance, son mariage, ses enfants ; son récit s'entremêle avec celui de son grand-père, qui a vécu de la pêche avant que les quotas ne privent le village de cette ressource.
Beaucoup de mélancolie dans ce récit de deux existences, de réflexion sur la brièveté de la vie et la fragilité des rapports humains ; et aussi, le style percutant, si adapté à la vie sauvage de l'Islande, qui reflète avant tout un profond amour pour ces terres désolées, froides, mais si attachantes. Très beau récit à plusieurs voix, toutes empreintes de poésie, souvent tristes, et interrogatives.

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le 27 août 2015

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amaranth

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