J'ai trouvé très vrai ce que Bernard Pivot a écrit sur 14 de Jean Echenoz. Du coup, j'ai demandé à Claude 3.5 Haiku de m'en extraire les grandes idées en bullet point. Puis je lui ai demandé de formaliser tout ça en 4 paragraphes de 2 ou 3 phrases interchangeables. C'était pas mal. Puis, j'ai tout réécrit car qui serais-je pour me faire remplacer ?
La Grande Guerre, la guerre par extension, fascine. Elle aimante l'écrivain car elle est intéressante. Jean Echenoz, malgré que le sujet soit rebattu apporte une approche fraîche. Sa retenue narrative, détaché, il égraine des faits sans jugement moral et nous rend libre d'apprécier l'absurdité de ce qu'il qualifie quand même comme un opéra sordide et puant.
Ça commence par le tintement du lugubre tocsin qui vient rompre l'inertie des vies. Puis la caserne, la distribution des vêtements, le train pour les Ardennes. La majorité se veut optimiste et parie sur un retour rapide. Vous connaissez bien sûr la suite ? Du coup, y aura pas de quatrième paragraphe interchangeable.