Tu m'as déçu en 2008

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Boukhrief a bouffé Derrick...

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C'est celui-ci qu'il fallait appeler "Calvaire"...

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N'est pas Melville qui veut. Ce premier film clairement référencé ne sait jamais vraiment prendre son propre envol, se contentant d'un esthétisme vain, d'une paresse du récit et de dialogues d'une platitude rare. Pour ne pas sombrer totalement, il se repose sur deux acteurs excellents : Melki et Colin.

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Robert, reviens, t'étais mieux à la maison !!! Étant un vrai client du cinéma de Guédiguian, je n'en ai été que plus déçu par ce film maladroit, paresseux. Cela tient à mon avis à une raison toute simple : Guédiguian est ce qu'on pourrait appeler un réalisateur "politique", au sens étymologique et large du terme, et on ne le sent pas du tout à l'aise pour aborder le cinéma de genre, tout comme son équipe d'acteurs habituels (formidables en temps normal) qui semble ici perdue, incapable d'incarner ces personnages-fantômes.

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La fureur de ne pas rire...

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Le cinéma a beau être le pays de l'imaginaire, quand on s'attaque à un certain genre comme le thriller réaliste, on a tout intérêt à avoir une intrigue dont on ne se dise pas au bout de quinze minutes qu'elle est un peu inconcevable. C'est malheureusement ce qui m'est arrivé devant ce film au demeurant pas désagréable et portée par deux grandes actrices : Catherine Frot et Sandrine Bonnaire. A voir si vous n'avez pas grand chose à vous mettre sous les yeux.

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Un grolandais n'a pas le droit d'être sage...

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Viens prendre ta claque...

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Après le magnifique "Ivre de femmes et de peinture", Im Kwon-Taek ne semble plus touché par la grâce avec son 100ème film. La faute à un récit déstructuré et des flashbacks lassants. Bizarrement on a l'impression que le réalisateur a totalement négligé son montage, aveuglé par sa ion du pansori qui le pousse à enchaîner maladroitement les scènes de chant sans souci de faire vivre le contenu dramaturgique.

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J'ai une tendresse particulière pour le cinéma de Laurence Ferreira Barbosa mais là je ne peux que constater la faiblesse de l'ensemble, en particulier à cause d'un scénario qui s'éparpille, ne creusant jamais les sujets qui en valaient pourtant la peine. Et ce en dépit de la présence lumineuse de Florence Thomassin.

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Pendant un bon quart d'heure j'ai eu peur, j'ai cru que Ridley Scott avait décidé de signer un grand film géopolitique à la John Le Carré, ultra-documenté et intelligent, d'éclairer le peuple américain sur le VRAI terrorisme.

Mais très vite j'ai été rassuré, les vraisemblances on s'en fout, ça fait bim bam boum bien comme il faut, les arabes on les fait exploser comme des pop-corns, les méchants sont très très méchants, les espions sont très très espions, et Leonardo se tape une Love Story avec Golshifteh Farahani.

Ouf c'est bon, une place pour chaque chose et chaque chose à sa place...

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Approximatif...