Top BDs lues en 2025

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Roman graphique lu en langue originale ("to kill a mockingbird"), tiré d'un roman de 1960 qui dércit en détail la vie d'un village du sud des Etats-Unis en Alabama à travers le prisme d'une jeune fille dont le père est avocat.
La BD, très fidèle, aborde donc le thème du racisme principalement, mais le format étant celui d'une tranche de vie, d'autres thématiques sociales sont également évoqués.
J'ai pas trop kiffé, malgré le contenu intéressant pour son analyse. Les graphismes m'ont pas emballé et l'histoire ne m'a pas accroché. C'est dommage, mais fin bon, c'est la vie.

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La fin d'un cycle, aussi la fin de la BD pour moi. Je continuerais pas pour deux raisons : d'abord, parce que je me suis vachement plus ennuyé sur les 10 derniers tomes, que j'ai trouvé que la série devenue culte s'offrait des longueurs inintéressantes, et secondement, parce que politiquement c'est évidemment catastrophique. On s'en doute tout le long, qu'une série à la James Bond qui promeut les valeurs de "démocratie" et de "liberté" des Etats-Unis, c'est pas terrible, mais le point de vue des auteurs est clairement explicité dans le tome 18, où ils défendent becs et ongles le colonialisme britannique de l'Irlande.
Bref, ce dernier tome conclut une bonne série qui a clairement fait son temps à mon avis (de nouveaux auteurs sortent toujours des BDs alors que cela fait plus de 40 ans que la série suit son cours !). Le climax est justifié et offre une bonne fin, réposée, à ses personnages.

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L'histoire est bien ficelée, le nouveau personnage est attachant et sa backstory bien foutue mais la prise de position politique est littéralement coloniale ?? Genre wtf, en mode Les attentats terroristes ils ont pas une raison à la base mdr
Bref, ça entache une jolie backstory. Et si le scénariste n'avait pas explicité sa position au début du livre, j'aurais sûrement pas saisi que c'était un bouquin qui défendait l'Irlande du Nord en tant que territoire britannique.

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Quelques phrases et tournures dans le scénario complètement off et me voilà déjà sorti de l'ambiance.
C'est vraiment devenu loooonng ... Ça ne m'emballe plus du tout.
On verra au prochain tome.

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Étonnant comme œuvre.. en tout cas difficilement cernable ? Je ne comprends la position de l'auteur tout comme celle de l'homme dont est racontée l'histoire. Parce qu'en penser un homme qui a délibérément accusé à tort quelqu'un d'avoir transmis une épidémie mortelle pour la communauté gay et de véhiculer des clichés homophobes tout ça pour que l'on "en parle", je suis pas sûr que ce soit le plus pertinent politiquement. Et je pense que ces incompréhensions, ces flous proviennent principalement de sa longueur : il aurait fallu 100 pages de plus pour aborder tous les aspects de l'histoire, qui me reste relativement étrangère, après lecture. Le rythme est tellement soutenu qu'on n'a pas le temps de voir er un personnage qu'il meure déjà ; ça doit être lié au peu de texte dans la BD ce qui la rend à la fois agréable et rapide à lire (les dessins, très réussis, y sont pour beaucoup !) mais également incomplète dans son apport d'informations.
Pourquoi 7 après toutes ces critiques alors ? Parce que c'est quand même très touchant et l'aspect dramatique d'un tel sujet est bien amené, et m'a, moi, amené presque jusqu'aux larmes.

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Bah ouais c'est un 10. Des p'tites histoires d'animaux trop chous, qui se baladent dans un monde dénué d'humanité mais plein de bienveillance et d'ondes positives, c'est un 10.
Le concept est relativement simple et ressemble fortement à un conte pour enfants, sauf que les thèmes abordés y sont hautement réfléchis et philosophiques, de telle sorte qu'un enfant apprécierait les dessins d'animaux sans comprendre tous les enjeux, quand un regard plus mûr les saisirait et aurait alors l'occasion de les penser et les évaluer pour approfondir sa propre réflexion.
Super BD, vraiment. La simplicité du dessin avec peu de traits couplés de réflexions personnelles et philosophiques semble être un schéma récurrent des ouvrages de Jérémie Moreau, à mon plus grand bonheur. Je lirais la suite de son œuvre avec envie.

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Roman graphique biographique d'un habitant chilien pendant la période de l'après-guerre. On y décrit sa vie de l'enfance à l'âge de jeune adulte et toutes les émulations politiques qui ont eu lieu en cette période jusqu'à le coup d'état militaire de Pinochet en 1975.
C'était suuuuper intéressant. Le livre a vraiment une vocation presque historique tout en étant accessible ; du coup j'ai appris plein de choses sur cette période du Chili.

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Pignocchi nous offre une sorte d'enquête anthropologique et en même temps très personnelle de la fin de la ZAD de notre-Dame-des-Landes et d'à quel point l'endroit est devenu, à travers les années, bien plus qu'une simple ZAD mais un véritable lieu de vie anarchiste et communautaire.
La BD nous transmet bien son lot d'émotions surtout par l'absurdité et le caractère extrême de la violence répressive (qui nous rappelle aujourd'hui les manifestations contre les méga-bassines, et maintenant toutes les manifestations écologistes à vrai dire) et en personnifiant un certain nombre d'acteur.rice.s de ce lieu de lutte.
Toujours un super auteur à suivre en tout cas !

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Bonne BD d'introduction assez basique au féminisme mais qui trouvera son public ; dans tous les cas, ça fait jamais de mal de se rappeler ce genre de faits et problèmes qu'en tant que le tu ne subis pas au quotidien.
Ceci étant dit, y'a quand même deux-trois takes politiques un peu désastreuses. Bien que ça aborde notamment l'intersectionnalité, ça se voit que ça reste du féminisme de blanche riche. Aucune mention de lutte des classes par exemple.
Mais sinon, ça se lit bien et c'est intéressant. À conseiller à des mecs pour leur parler du féminisme pour la première fois.

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Les paysages sont absolument magnifiques mais la narration laisse vraiment à désirer.. le format était certes inconventionnel, cela n'a pas empêché l'ouvrage d'être assez ennuyeux, en plus d'être très pessimiste sur l'avenir de notre monde, et donc déprimant.
6/10 quand même, c'est dire combien les dessins, qui ressemblent fortement à des peintures par moment, sont des oeuvres d'arts ..! Quel dommage qu'ils n'aient pas servi une meilleure histoire à raconter.

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La BD est très courte (lue en une dizaine de minutes) et c'est probablement son défaut car il ne m'aura pas permis de me plonger dans cette histoire déchirante qui provoque, même en 10 minutes à peine, les larmes.
Le sujet est déchirant, abordé de façon très personnelle et intime ce qui aide au rapprochement avec les personnages. Les dessins sont simples mais sublimes et servent le propos.

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Super one shot qui redonne vraiment goût au manga. Ça faisait longtemps que j'en avais pas lu et bah très heureux d'être tombé sur celui-là !
Très intense comme œuvre encore une fois, assez plombant mais très beau, profond et bien écrit. Beaucoup de grilles et couches de lecture différentes qui ajoutent du piquant à l'expérience de la lecture, voire de potentielles relectures.
Il m'a fait penser à un autre one shot que j'avais lu et que j'avais même acheté à Louna parce qu'elle voulait s'en débarrasser. Et celui-là aussi, j'aimerais bien me le procurer pour le posséder !

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Un ouvrage court et vite lu qui ne m'a pas plus marqué que ça. Les dessins étaient originaux et certaines planches étaient particulièrement soignées, mais l'histoire .. on se dort un peu dessus, en plus du fait qu'elle véhicule des stéréotypes sexistes.
Des éléments intéressants qui n'arrivent pas à former un tout qualitatif à mon avis, mais sympa quand même.

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Moui, sympa mais sans plus.
C'est un récit autobiographique d'un allemand qui fait un voyage introspectif en Australie, à base de randonnée et de rencontre amoureuse. Fin bon, 23/35 ans, ça fait quand même 12 ans d'écart, c'est pas rien..
Les dessins sont très réussis et capturent bien l'énergie du voyage et des jolis paysages.

Annotation :

Très joli conte avec des graphismes absolument sublimes. L'histoire reste cependant simpliste en suivant le schéma du conte.